Ces emballages utilisés dans la restauration rapide ne peuvent plus être proposés depuis jeudi, comme le prévoit la loi antigaspillage de 2020 visant la fin progressive des plastiques à usage unique.
Le symbole de toute une génération, les boîtes à kebab en polystyrène étaient dans les faits interdites depuis le 1er janvier dernier mais une période de tolérance de six mois s’appliquait.
Conformément à la loi anti-gaspillage de 2020, visant la fin progressive des plastiques à usage unique, ces emballages ne sont en effet plus proposés à la vente à compter de ce jeudi 1er juillet.
Les boîtes à kebab en polystyrène expansé, c’est fini ! A partir d’aujourd’hui, ces emballages qui mettent 1000 ans à se décomposer devront être remplacés par des alternatives moins polluantes, comme celles proposées par @METRO_FR. pic.twitter.com/Fp4m2x1W8w
— Barbara Pompili (@barbarapompili) July 1, 2021
« Le polystyrène » ordinaire n’est pas biodégradable (enfoui, on lui prédit une durée de vie d’environ 500 ans voir 1 000 ans).
Quelles sont les alternatives au polystyrène ?
« On prend les boîtes à kebab qui sont un peu emblématiques, car chaque année vous avez 350 millions de kebabs qui sont consommés, ce qui en fait 11 par seconde », a ajouté Mme Pompili, devant les alternatives recyclables proposées dorénavant, comme des boîtes en carton, pulpe ou polypropylène expansé.
« On ne va pas trouver de solution parfaite tout de suite, mais c’est une avancée », a-t-elle également indiqué, avant de se rendre dans un fast-food pour constater l’application de cette mesure, et de déguster elle-même un kebab dit « complet » avec le traditionnel trio salade-tomates-oignons.
La ministre a également vanté le bilan de la France « bonne élève » de l’Union européenne dans la lutte contre les plastiques à usage unique.
La loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), votée en février 2020, impose de tendre vers 100 % de recyclage des emballages en plastique à usage unique d’ici 2025.