Dans un rapport publié ce 17 mai 2021, les experts de chez Kaspersky ont récemment mis à jour un nouveau malware Bizarro qui cible le système Windows et ils mettent en garde les utilisateurs contre ce logiciel malveillant qui se propage par le biais de mails de phishing. Le Malware a pour objectif de piller le compte bancaire des internautes en subtilisant leurs identifiants de connexion.
Bizarro est une autre famille de chevaux de Troie bancaire originaire du Brésil que l’on trouve maintenant dans d’autres régions du monde. Plusieurs utilisateurs ont été la cible du Malware en Espagne, au Portugal, en France et en Italie. Des tentatives de vols de données ont été faites auprès des clients de 70 banques de différents pays d’Europe et d’Amérique du Sud.
Un conseil, ne répondez pas à ce mail ! c’est un Malware !
Les pirates usurpent l’identité de l’administration fiscale afin de propager Bizarro sur les ordinateurs de ses victimes. La technique de phishing c’est de vous faire télécharger un fichier ZIP souvent sans votre consentement sur votre ordinateur. Une fois exécuté, il va fermer toutes les sessions ouvertes de votre navigateur et vous forcer à nouveau de saisir vos identifiants et mots de passe à la prochaine ouverture d’un service en ligne comme votre banque. Le cheval de Troie va récupérer toutes les informations permettant de vous connecter sur votre compte bancaire.
Marchés noirs du dark web
Pour les pirates c’est ensuite un jeu d’enfant, via une connexion VPN, avec un anti-détection de fraude et un minimum de savoir faire, ils sont alors capables de siphonner l’argent de votre compte ou de revendre les informations volées sur des marchés noirs du dark web, une opération moins risquée que le piratage d’un compte bancaire.
Pour éviter les pièges tendus par les pirates, on vous conseille de réfléchir à deux fois avant de cliquer sur une pièce jointe reçue par mail. Dans un second temps, on vous recommande aussi de scanner régulièrement votre PC avec un antivirus.
Qu’est-ce qu’un cheval de Troie ?
Contrairement aux virus, les chevaux de Troie ne se répliquent pas en infectant d’autres fichiers ou ordinateurs. Ce sont plutôt de faux chevaux qui introduisent d’autres logiciels malveillants (malwares), enrobés pour cacher leurs mauvaises intentions.