MASQUES EN TISSU : Pourquoi les masques maison sont déconseillés
CONTAMINATION – La variant britannique du Covid-19 plus contagieux et très active POURRAIT DEVENIR « DOMINANT » EN FRANCE D’ICI MARS. (source : bfmtv)
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) recommande, lundi 18 janvier, d’éviter certains masques en tissu moins filtrants.
Les masques en tissu cousus par les particuliers vont-elles être interdits ? Ce lundi 18 janvier, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) recommande face au variant britannique du Covid-19, plus contagieux qu’il est préférable de se tourner vers des protections plus sûres et contrôlées.
Didier Lepelletier, médecin hygiéniste et coprésident du groupe de travail Covid-19 du HCSP, a déclaré que c’était une bonne chose de « porter un masque en tissu réutilisable de catégorie 1, plutôt que des masques de catégorie 2 qui filtrent un petit peu moins bien, voire des masques fabriqués de manière artisanale où là il n’y a aucun contrôle sur leur performance qui est réalisé« .
LCI
Pour Olivier Véran, « la quasi-totalité des masques industriels grand public » restent valables
Sur France Inter, Olivier Véran reprend à son compte les dernières recommandations du Haut conseil de la Santé publique. « Le masque artisanal qu’on fabrique chez soi (…) n’offre pas toutes les garanties nécessaires », a résumé le ministre de la Santé. En revanche, il estime que « la quasi-totalité des masques industriels grand public », dit de « catégorie 1 », restent valables.
.@olivierveran : « Le #masque artisanal fabriqué chez soi n’offre pas nécessairement toutes les garanties nécessaires » #le79Inter pic.twitter.com/wou2Q06136
— France Inter (@franceinter) January 19, 2021
Vers une priorité des masques de catégorie 1
Selon les normes de l’Afnor (Association française de normalisation) les catégories de masques sont les suivantes :
- La catégorie 1 correspond à une filtration de 90% des particules, tandis que la catégorie 2 n’en filtre que 70%.
En revanche, l’usage grand public des masques FFP2, filtrant au moins 94% des particules, « n’est pas forcément une bonne chose parce qu’on ne pourra pas contrôler » qu’ils sont « bien portés« et « adaptés à la morphologie du visage« , a ajouté le Pr Lepelletier
Les recommandations de ce groupe de travail seront transmises au ministère de la Santé. Celles-ci restent non contraignantes, donc le gouvernement se gardera la possibilité de les suivre ou non.
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